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L’éducation des réfugiés en crise : Plus de la moitié des enfants réfugiés à travers le monde ne sont pas scolarisés 2019-10-23  Sur les 7,1 millions d’enfants réfugiés d’âge scolaire, 3,7 millions, soit plus de la moitié, ne vont pas à l’école, indique le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, dans un rapport publié ce jour. Selon le rapport intitulé « Redoubler d’efforts : L’éducation des réfugiés en crise », plus les enfants grandissent, plus les obstacles qui les empêchent d'accéder à l'éducation deviennent difficiles à surmonter : seulement 63% des enfants réfugiés fréquentent l'école primaire, contre 91% dans le monde. À travers le monde, 84% des adolescents effectuent des études secondaires, contrairement à 24% des réfugiés seulement. « L’école accorde une deuxième chance aux réfugiés », déclare Filippo Grandi, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Nous manquons à notre devoir à l’égard des réfugiés en ne leur donnant pas la possibilité de développer les compétences et les connaissances qui leur sont nécessaires pour préparer leur avenir. » La chute marquée de la fréquentation scolaire des réfugiés entre le primaire et le secondaire est la conséquence directe du manque de financements pour l’éducation des réfugiés. C’est pourquoi le HCR appelle les gouvernements, le secteur privé, les organisations éducatives et les donateurs à accorder leur soutien financier à une nouvelle initiative visant à relancer l’éducation secondaire pour les réfugiés. « Nous devons investir dans l’éducation des réfugiés. Le cas échéant, nous devrons supporter le coût d’une génération de jeunes condamnés à grandir sans pouvoir s’assumer, trouver du travail ou contribuer pleinement à leurs communautés », ajoute Filippo Grandi. L’initiative pour l’éducation secondaire est axée sur la construction et la restauration de bâtiments scolaires, la formation d’enseignants et l’apport d’un soutien financier aux familles réfugiées afin qu’elles puissent couvrir les dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants. Ce nouveau rapport demande également que les réfugiés soient inclus dans les systèmes nationaux d’éducation — plutôt que de les cantonner dans des écoles parallèles informelles. Il faut également les autoriser à suivre les programmes d’enseignement officiels et reconnus dans l’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire. Ils pourront ainsi acquérir des qualifications reconnues, le seul tremplin vers l’accès à l’université ou à la formation professionnelle supérieure. À l’heure actuelle, même si les adolescents réfugiés parviennent à surmonter les obstacles pour accéder au secondaire, seulement 3% d’entre eux seront assez chanceux pour décrocher une place dans un établissement d’enseignement supérieur. C’est bien peu en comparaison des 37% qui en ont la possibilité à travers le monde. Le HCR appelle également à une position plus réaliste de la part des établissements scolaires, des universités et des ministères de l’éducation en ce qui concerne les documents exigés pour l’inscription. De nombreux réfugiés se voient refuser l’accès à l’école car ils ont laissé derrière eux leurs certificats de scolarisation et d’examens ainsi que leurs papiers d’identité quand ils ont fui leur foyer. Même lorsque ces documents sont en leur possession, certains pays hôtes refusent de reconnaître les certificats délivrés dans les pays d’origine des réfugiés. Il est urgent d’apporter une éducation aux enfants réfugiés à travers le monde. À la fin 2018, il y avait plus de 25,9 millions de réfugiés dans le monde, dont 20,4 millions relèvent de la compétence du HCR. La moitié environ était âgée de moins de 18 ans et ils étaient des millions dans des situations de crise prolongée, avec peu d’espoir de retour dans leur pays dans un avenir proche. Mobiliser des soutiens en vue de l’initiative pour l’éducation secondaire sera l’un des axes clés du prochain Forum mondial sur les réfugiés qui se tiendra en décembre 2019, offrant une occasion décisive de renforcer la réponse collective des pays à travers le monde envers les crises de réfugiés.  URL:https://www.unhcr.org/fr/news/press/2019/8/5d68cd88a/leducation-refugies-crise-moitie-enfants-refugies-travers-monde-ne-scolarises.html  Les villes apprenantes : moteurs de l’inclusion et de la durabilité 2019-10-22  Aujourd’hui, plus de la moitié de l’humanité – 3,5 milliards de personnes – vit dans des villes, et l’on estime que 5 milliards de personnes vivront dans des zones urbaines d’ici à 2030. De nombreuses villes à travers le monde sont confrontées à des défis majeurs dans la gestion de l’urbanisation rapide, ce qui a de graves conséquences sur la fourniture d’une éducation de qualité pour tous. Les villes apprenantes permettent aux individus de tous âges et de tous milieux socio-économiques et culturels de bénéficier d’une éducation inclusive de qualité ainsi que d’opportunités d’apprentissage tout au long de la vie. Qu’est-ce qu’une ville apprenante ? Les villes apprenantes fournissent de bonnes pratiques et politiques en faveur du développement durable à différents niveaux, notamment au travers de l’apprentissage tout au long de la vie. Elles sont plus équitables, solidaires et pacifiques, et deviennent à terme plus durables. Les villes peuvent être des pôles de politiques publiques où les administrations locales donnent aux communautés et aux acteurs sociaux les moyens de s’engager dans des stratégies et des programmes d’apprentissage tout au long de la vie. Une ville apprenante :  mobilise efficacement ses ressources dans tous les secteurs afin de promouvoir un apprentissage inclusif de l’éducation de base à l’enseignement supérieur, ravive l’apprentissage au sein des familles et des communautés, facilite l’apprentissage pour l’emploi et au travail, étend l’usage des techniques modernes d’apprentissage, renforce la qualité et l’excellence dans l’apprentissage, et favorise une culture de l’apprentissage tout au long de la vie. Ce faisant, la ville favorise l’autonomisation individuelle et la cohésion sociale, le développement économique et la prospérité culturelle ainsi que le développement durable. Que font les villes apprenantes pour assurer l’équité et l’inclusion ? Pour assurer l’équité et l’inclusion, les villes apprenantes :  offrent des possibilités pédagogiques alternatives pour tous les citoyens, et en particulier pour les groupes vulnérables qui ne suivent pas un parcours scolaire ou une formation formelle, pour leur donner l’opportunité d’acquérir des compétences en lecture et écriture, ainsi que d’autres compétences basiques et professionnelles, et des opportunités d’éducation pour adultes ; proposent des cours en ligne à titre gratuit qui permettent à tous de suivre des cours sur une grande variété de sujets, notamment sur les questions communautaires ; créent des collèges pour les migrants, qui permettent aux travailleurs migrants d’obtenir des qualifications professionnelles et ainsi de mieux s’intégrer dans la société ; promeuvent les initiatives d’apprentissage intergénérationnel pour rapprocher les élèves et les adultes ; offrent des services d’orientation professionnelle, en particulier aux femmes, pour les encourager à obtenir des niveaux de qualification plus élevés, et des postes de direction ; créent des bibliothèques mobiles pour offrir des possibilités de lecture à tous, et particulièrement pour les personnes en situation de handicap, les seniors, et les enfants en âge préscolaire ; utilisent les centres culturels comme des lieux d’apprentissage, qui combinent culture, art et apprentissage et organisent des projets collaboratifs entre les institutions pédagogiques et culturelles, afin de permettre à tous de découvrir leur patrimoine culturel et de promouvoir la tolérance interculturelle ; établissent des dispositifs de mobilisation des bénévoles dotés d’une formation pour encourager les résidents susceptibles de souffrir d’isolement (notamment les seniors ou les personnes en situation de handicap) à participer à des activités culturelles, des ateliers d’arts, des activités sportives, etc. ; créent des « réseaux de participation citoyenne » pour encourager les citoyens à prendre part au processus de prise de décision de la ville et utilisent les réseaux sociaux et les technologies modernes pour encourager davantage de participation. Qu’est-ce que le Réseau mondial UNESCO des villes apprenantes ? Le Réseau mondial UNESCO des villes apprenantes est un réseau d’envergure internationale axé sur les politiques, comprenant actuellement 170 villes membres actifs dans 53 pays, qui fournit inspiration, savoir-faire et bonnes pratiques. Il est coordonné par l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie. Le réseau soutient les villes membres en : stimulant le dialogue sur les politiques et l’apprentissage par les pairs entre les villes membres ; identifiant les stratégies efficaces et les bonnes pratiques ; favorisant les partenariats ; perfectionnant les capacités ; et en élaborant des outils et des instruments pour concevoir et mettre en œuvre les stratégies des villes apprenantes et en assurer le suivi. Quels sont les bons exemples de villes apprenantes ? 170 villes dans 53 pays à travers le monde sont actuellement des membres actifs du réseau des villes apprenantes. Elles fournissent toutes des politiques et des pratiques remarquables en matière d’apprentissage tout au long de la vie. Le 30 septembre 2019, dix d’entre elles seront récompensées du Prix de la ville apprenante 2019, avant l’ouverture de la Conférence de Medellín(link is external). En savoir plus sur les villes lauréates du Prix de la ville apprenante 2019.Que se passera-t-il à la quatrième Conférence internationale sur les villes apprenantes à Medellín ?Du 1er au 3 octobre 2019, 350 représentants gouvernementaux, représentants de municipalités et experts de l’éducation du monde entier seront réunis à Medellín, en Colombie, afin d’identifier, d’échanger et de passer en revue les politiques et les pratiques d’apprentissage tout au long de la vie efficaces qui permettent de bâtir des villes inclusives, sûres, résilientes et durables.À l’issue de la Conférence, les participants adopteront le Manifeste de Medellín, qui esquissera les prochaines étapes de l’action future des villes apprenantes pour améliorer l’inclusion par l’apprentissage tout au long de la vie.Le 3 octobre 2019, des visites sur le terrain guidées par le Maire de Medellín mettront en lumière les programmes d’apprentissage tout au long de la vie mis en œuvre dans la ville de Medellín. Les participants découvriront comment Medellín, qui présentait auparavant l’un des taux de criminalité les plus élevés au monde, a réussi à devenir une ville innovante offrant des possibilités d’apprentissage également aux groupes marginalisés.  URL:https://en.unesco.org/news/learning-cities-drivers-inclusion-and-sustainability  © UNICEF Patrick Brown Two years after exodus, Myanmar’s ‘desperate’ Rohingya youth need education, skills: UNICEF 2019-10-22  The daily struggle to survive for Myanmar’s Rohingya people in one of the world’s largest refugee settlements, has caused “overwhelming” despair and jeopardized the hopes of an entire generation, the head of the UN Children’s Fund (UNICEF), Henrietta Fore, said on Friday. In a report marking two years since the arrival of around 745,000 Rohingya civilians in Bangladesh - after fleeing State-led persecution and violence in Myanmar - Executive Director Fore appealed for urgent investment in education and skills training. ‘Mere survival is not enough’ “For the Rohingya children and youth now in Bangladesh, mere survival is not enough,” she said. “It is absolutely critical that they are provided with the quality learning and skills development that they need to guarantee their long-term future.” Without adequate learning opportunities, youngsters can fall prey to drug dealers and traffickers who offer to smuggle “desperate” ethnic Rohingya out of Bangladesh, the UN report warned. Education ‘can help avoid risks’ Women and girls face harassment and abuse especially at night, UNICEF noted, while adding that one of the agency’s objectives through education is to give teenagers the skills they need to deal avoid “many risks”, including early marriage for girls. In addition to Bangladesh’s Kutupalong camp, which is home to some 630,000 people, hundreds of thousands more, have found shelter in another dozen or so camps in the Cox’s Bazar region close to the Myanmar border. Living conditions are often described as perilous by UN humanitarians, including UNICEF, which have issued frequent alerts about the devastating effects of monsoon rains on flimsy bamboo and tarpaulin shelters. Between 21 April and 18 July this year, refugee camp authorities recorded 42 injuries and 10 fatalities, including six children, because of monsoon weather, according to UNICEF. Amid huge needs - and with conditions still unsuitable for the return of ethnic Rohingya to Myanmar, according to the UN Refugee Agency (UNHCR) - basic public services have been provided in Cox’s Bazar, including health care, nutrition, water, sanitation and hygiene, under the leadership of Bangladesh. “But as the refugee crisis drags on, children and young people are clamouring for more than survival; they want quality education that can provide a path to a more hopeful future,” the UNICEF report insists. According to the agency, around 280,000 children aged four to 14, now receive educational support. Of this number, 192,000 of them are in 2,167 learning centres, but more than 25,000 children “are not attending any learning programmes”, the agency noted. Most 15 to 18-year-olds miss out on school More worrying still, nearly all 15 to 18-year-olds are “not attending any type of educational facility”, UNICEF said, before highlighting the case of one Kutupalong resident, Abdullah, 18. “I studied six subjects back in Myanmar,” Abdullah says. “But when I arrived here, there was no way I could continue. If we do not get education in the camps, I think our situation is going to be dire.” In an appeal to the Governments of Bangladesh and Myanmar, UNICEF and other agencies are calling for the use of national educational resources – curricula, training manuals and assessment methods – to help provide more structured learning for Rohingya children. “Providing learning and training materials is a huge task and can only be realized with the full backing of a range of partners,” UNICEF chief Ms. Fore said. “But the hopes of a generation of children and adolescents are at stake. We cannot afford to fail them.”  URL:https://news.un.org/en/story/2019/08/1044321  © World Bank/ Sarah Farhat ‘We are facing a learning crisis’, UN chief warns on International Youth Day 2019-10-22  Transforming Education is the theme for this year, which comes at a time when the world is facing a “learning crisis”, says Mr Guterres, and students need not only to learn, “but to learn how to learn”. The UN’s Department of Economic and Social Affairs (DESA), which is co-organising the Day alongside the UN Education, Science and Culture Organization (UNESCO), says that statistics demonstrate that significant transformations are still required to make education systems more inclusive and accessible: only 10% of people have completed upper secondary education in low income countries; 40 % of the global population is not taught in a language they speak or fully understand; and over 75 % of secondary school age refugees are out of school. Ensuring access to inclusive and equitable education, and promoting lifelong learning, is one of the goals of the UN’s 2030 Agenda for Sustainable Development, and International Youth Day 2019, will present examples that show how education is changing to meet modern challenges. The role of young people as champions of inclusive and accessible education is also being highlighted, as youth-led organizations are helping to transform education, through lobbying, advocacy, and partnerships with educational institutions. “Education today should combine knowledge, life skills and critical thinking”, said Mr. Guterres. It should include information on sustainability and climate change. And it should advance gender equality, human rights and a culture of peace”. All these elements are included in Youth 2030, the UN’s strategy to scale up global, regional and national actions to meet young people’s needs, realize their rights and tap their possibilities as agents of change. URL:https://news.un.org/en/story/2019/08/1044091 © Getty images/AlexLinch Abuse of junior students an incubator of hatred 2019-10-22 This picture posted on the Anti-Sotus Facebook page shows an initiation activity held early this month at the Mechanical and Aerospace Engineering Department at King Mongkut’s University of Technology North Bangkok. The photos are shocking. The first shows young men in their underwear lying on the beach; in the second, one man is apparently licking ketchup from another’s chest. A third shows men lining up in two rows seemingly simulating sex. The images were posted on the Anti-Sotus Facebook page, which stands against the creed of Seniority, Order, Tradition, Unity and Spirit that is supposedly meant to encourage student bonding in universities. According to the page, the leaked photos came from an initiation activity held earlier this month for first-year students from the Mechanical and Aerospace Engineering Department at King Mongkut’s University of Technology North Bangkok. The issue has gone viral on social media, been reported on by news agencies and sparked public outrage. The Anti-Sotus page itself issued a statement with a set of demands, including an investigation into the matter. The department was quick to respond with its own statement, saying it was not aware of the “privately held” activity and an investigation was under way. This is not the first time such initiation activities, called rub nong in Thai, roughly translating to “welcome the youngsters”, have caused widespread public anger. The problem has long been present in Thai society, with social media allowing anecdotes and photographic evidence to be easily shared and amplifying the public’s awareness. The online world also serves as a forum for public discussion and outrage. Just a few internet searches generate a long list of initiation rituals involving unhygienic activities, humiliation, harassment and physical abuse in many forms of dehumanising bullying. Some include students being forced to pass sweets mouth-to-mouth, kiss the ground and eat a mixture of food intended to look like faeces. Other reports detail verbal abuse, physical violence and sexual harassment. Male students are at risk of more violent activities and, alarmingly, some of the rituals can also be found in high schools. Younger students have no choice. Failure or refusal to participate can lead to negative consequences such as being ignored or ostracised by peers and upper-level students. While education institutions generally have policies against violent and degrading rituals, such practices continue in disguise or in secret. When a whistle-blower leaks evidence of abuse to the public, a witch-hunt often ensues. Ironically, but unsurprisingly, the cycle is perpetuated as some first-year students are willing or pressured to continue the legacy of power relations established by terror when they become sophomores. Initiation activities supposedly help students bond with each other, but that unity is achieved at a price. Initiations involving violence and bullying in higher education are not unique to Thailand and affect victims in many ways, including lifelong psychological trauma or, in extreme cases, fatalities. In one high-profile case in 2014, a 16-year-student died during a hazing incident at a beach in Prachuap Kiri Khan; another 19-year-old ended up in critical care after nearly drowning in Chon Buri in 2016.UNESCO’s 2017 Global Status Report on School Violence and Bullying is extremely relevant to this social ill, detailing the impacts of violence and bullying. For educational outcomes, the consequences include missing classes, poor academic performance and dropping out. Regarding mental and emotional health, victims are more likely to experience interpersonal difficulties, be depressed, have low self-esteem and attempt suicide. Unsafe learning environments create a climate of fear and insecurity with the perception that the well-being of students is not important. The quality of education is drastically compromised. What are the solutions? The report suggests several responses to handle this kind of problem. Develop and enforce laws and policies that protect learners from violence and bullying. Create safe and inclusive learning environments. Train teaching staff members to use curricula approaches that prevent violence and to respond appropriately to incidents. Raise awareness of the negative impact of violence and bullying. Provide confidential reporting mechanisms and counselling. Implement data collection and monitoring. The list goes on. In Thailand, however, these degrading rub nong rituals have been caught in a vicious cycle. When there is news of this kind of abuse, people fly into a rage. Education institutions respond by implementing regulatory measures. However, when the fire dies down, everyone forgets. Regulations are relaxed, and as nasty or even nastier behaviour reappears. The cycle has been running in circles for decades. How can we put an end to it? The latest scandal is once again an opportunity for society to join hands and pledge that this abusive initiation culture must end. Education institutes and faculty members are obliged to set a precedent showing that violent rituals cannot be accepted, not just blithely dismiss such incidents as benighted students fooling around. These students will eventually graduate from the education system and contribute to society — are these the values and behaviours that we want to be empowered in our society? Parents and the public also must not tolerate abusive activities and can take action by pressuring schools and universities to take action and create safe learning spaces for all. Social media can be a platform to advocate for a culture of more supportive initiations and to campaign against violence and bullying. Students play an important role. First-year students should assertively stand up for themselves to protect their welfare and dignity, but they must have better support. Importantly, upper-level students have to take responsibility for their actions. There is no reason that rub nong rituals have to focus on degradation and sadism. This problem is not new. Constructive solutions are not unimaginable. Let’s put in more effort to ensure that education institutes truly serve as incubators of integrity and peace. URL:https://bangkok.unesco.org/content/abuse-junior-students-incubator-hatred © UIS Données à fournir pour les femmes 2019-10-22  Gender equality is a key priority for tracking progress towards the achievement of all the Sustainable Development Goals (SDGs), including SDG 4 on quality education for all.   If an education indicator can be broken down by sex, the UNESCO Institute for Statistics (UIS) disaggregates it – from pre-school enrolment to PhD students, and from the percentage of women teachers to whether women researchers are equally represented in science, technology, engineering and mathematics (STEM) courses. If there are different trends for girls and boys at different ages as they make their way through the education system, we want to know why. We carefully sift through the world’s data to see if girls are being taught in schools that are safe and supportive, with all the facilities they need. And if girls are out of school, we want to know where they are, how many of them there are, and why they are not in the classroom. The UIS has updated its eAtlas of Gender Inequality in Education to coincide with the Women Deliver conference. The interactive maps provide a one-stop, at-a-glance resource packed with data on all of these issues. 1. Individual power  Education is critical for individual power. Until we have gender equality in education, it is hard – if not impossible – to picture a world where power is shared equally between women and men, and where the SDGs have been achieved. Consider the benefits, which span every SDG, from poverty reduction to the creation of peaceful societies. Just one additional year of schooling can increase a woman's earnings by up to 20%. Education is also a safeguard against child, early and forced marriage, with the risks of early childbirth, violence and limited prospects: each year of secondary education reduces the likelihood of marrying as a child by five percentage points or more. And it helps to reduce child mortality: a child whose mother can read is 50% more likely to live past the age of five. Overall, the world is moving in the right direction: the gender gap in education is closing and has been closing for decades. The majority of girls worldwide now complete primary school and we are close to gender parity at the primary level of education. Girls are also in school for longer than ever before. As 50 years of data produced by the UIS show, girls’ school life expectancy – the number of years they spend in school – is on the rise. 50 years ago a girl starting school in the world’s Least Developed Countries would receive less than three years of education. Today, she can expect almost nine years. 2. Structural power We must address some major structural problems on the quality of education, as well as access. Worldwide, we have an estimated 617 million children and adolescents who are not reaching even the minimum proficiency levels in reading and mathematics. And we have 262 million children – one in every five – who are out of school.Girls are less likely than boys to make the transition to secondary school in the poorest regions of the world, with barriers to their education that begin at the primary level becoming ever more difficult to overcome. If you are a girl from a poor family, living in a remote village or an urban slum, with a disability, or from a marginalised community, the barriers can become unbearable. As a result, just 2% of the poorest girls in low-income countries currently complete upper secondary school, and there are gender disparities in secondary education across the global south, according to the World Inequality on Education Database (WIDE), a joint product of the UIS and the Global Education Monitoring Report. Worldwide, there are more young women than men enrolled in higher education – particularly in the wealthiest nations. But their numbers fall at the very highest levels of education, with far fewer women gaining a PhD and women accounting for less than 30% of researchers globally.  Part of the solutions lie in giving schools, teachers and entire education systems the power to deliver an education of high quality to each and every child. That demands equity in access to schooling and equity within the classroom, with girls given the same opportunities as boys to participate and to excel in all subjects. Education equity needs to be measured, of course – an area where the UIS has been working closely with national statistical agencies for many years. One of the structural challenges that needs our diligent attention is to build the capacity of statistical gathering mechanisms and models – whether they are within the ministry of education or national statistical agencies – to ensure that developing countries are better able to gather, analyse, and report on girls’ progress in education and learning.  This is particularly important in conflict and crisis affected situations where war, instability, fragility and protracted conflict can limit a government’s ability to accurately gather and analyse evidence. Given that in conflict and crisis situations, girls are less likely to access or to complete their education, it remains of particular concern that we find ways to accurately gather disaggregated data and report on results.  3. The power of movements  SDG 4 emerged from a global recognition that education and learning are crucial for progress on everything else. The UIS continues to work with countries, technical partners and donors to produce the data needed to strengthen the education sector and ensure that every child is going to school and learning.  A leading partner of the UIS, the Government of Canada is one of the world’s champions for sex disaggregated data and gender statistics . In addition to  supporting and hosting the UIS since it’s inception, the Government of Canada championed the endorsement in 2018 of the G7 Charlevoix Declaration on Quality Education for Girls, Adolescent Girls and Women in Developing Countries, which recognises that data and evidence help to empower women and girls to fulfil their potential and, therefore, helps the world deliver on its commitments to the SDGs.  So we’re delighted that delegates from around the world are in Vancouver and hope that the Women Deliver conference will draw attention to the need for more and better disaggregated data and evidence to drive progress on education and, by extension, progress for women and girls. URL:http://uis.unesco.org/en/blog/data-deliver-women © UNESCO Bangkok Respecter l'engagement de l'ODD4.a: Donner plus de pouvoir aux apprenants handicapés 2019-10-22  Persons with disabilities are said to be the world’s largest minority, with generally poor health conditions, low education achievements, few economic opportunities and high rates of poverty. This is largely due to the lack of services available to them. With the pledge to leave no one behind in the Agenda 2030 for Sustainable Development, this year’s theme on International Day of Persons with Disabilities on 3 December focuses on empowering persons with disabilities as both beneficiaries and change agents for inclusive, equitable and sustainable development. The term ‘disability’ refers to physical, sensory, cognitive and/or intellectual impairment, and also to mental illnesses and various types of chronic disease. The current reality is that children with disabilities tend not to attend school. As the UNESCO Institute for Statistics showed back in March 2018, in Cambodia 57% of children with disabilities were out school. Conversely, the population aged 15-29 with disabilities who had attended school at all showed the lowest attendance rates of 44% in Viet Nam 2009 and 53% in Indonesia. We know that learners with disabilities require specialized education. But are we considering whether school facilities are adequate enough to accommodate these learners? The Education 2030 Agenda and Sustainable Development Goal 4 have formulated Target 4.a on building and upgrading education facilities that are, among other criteria, disability-sensitive to provide inclusive and effective learning environments – for all. To track this target with regards to disability, the proportion of schools with adapted infrastructure and materials for students with disabilities must be monitored. However, currently available data allows for little interpretation as Member States have yet to collect and submit relevant metrics on adapted infrastructure, in this case for disability. Despite the limited data for the few countries shown in the below figure, they are indicative of the missing infrastructure that would allow children, adolescents and youth with disabilities to attend school. When everyday necessities, even simply going to the washroom, are an impossibility because doorways are impassible, or the road to school cannot be navigated, in addition to the lack of disability-friendly learning materials, let alone assistive technologies, is it surprising that even those who have attended school at some point often do not continue to attend? Target 4.a addresses creating and maintaining welcoming and safe learning spaces for learners with disabilities. It does not pretend to be the entire solution for ensuring disability-inclusive education; we know that children with special needs require specialized education, which in turn requires specialized teacher training, as well as holistically designed policies and plans that ensure a legal and regulatory environment to access education. What is more, we should not forget that ensuring learners are able to access such spaces is another precondition for them to participate. That could mean encouraging parents to have their children attend school, abolishing discriminatory practices in teaching and admissions, and ensuring public transport infrastructure is available to help access schools in the first place. URL:https://bangkok.unesco.org/content/honouring-sdg4a-pledge-empowering-learners-disabilities Le HCR demande un soutien accru pour améliorer l’accès des réfugiés à l’enseignement supérieur 2019-10-21  Seulement trois pour cent des réfugiés ont accès à l'enseignement supérieur, selon le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Dans son rapport intitulé Refugee Student Voices : Refugee Students in Higher Education, publié cette semaine, le HCR appelle à un soutien essentiel pour élargir les programmes d’étude existants et pour aider à assurer aux réfugiés un avenir meilleur. « Ces dernières années, le phénomène du déplacement forcé a augmenté. Parmi les plus touchés sont les enfants, qui représentent la moitié de la population réfugiée mondiale. Sans possibilités d’éducation, leurs chances de mener une vie épanouie sont fortement limitées », a déclaré Ewen Macleod, Directeur de la Division de la résilience et des solutions du HCR. « L’accès à l’enseignement supérieur peut changer des vies. Il crée des opportunités pour les réfugiés qui, autrement, n’existeraient peut-être pas compte tenu de leur expérience faite de conflits et des déplacements. Cela les aide à façonner leur propre avenir, à gagner leur vie et à contribuer pleinement au sein de leur communauté. » Bien que les perspectives d’accès des réfugiés à l’enseignement supérieur soient limitées, des progrès substantiels ont été réalisés pour élargir le champ des possibilités. Les trois pour cent de réfugiés inscrits dans l’enseignement supérieur à la fin de 2018 représentent une augmentation faible mais importante par rapport à l’année précédente, où seulement un pour cent des réfugiés étaient inscrits dans l’enseignement supérieur. Cela s’explique en grande partie par le fait que les États, les établissements d’enseignement et les organisations partenaires reconnaissent davantage l’importance de l’enseignement supérieur pour les réfugiés. Le rapport Refugee Student Voices souligne également la demande croissante des réfugiés du monde entier pour accéder à l’enseignement supérieur, le nombre d'étudiants réfugiés inscrits dans le cadre du programme DAFI (Albert Einstein German Academic Refugee Initiative), le programme de bourses d'études supérieures du HCR, ayant atteint un niveau record depuis sa création il y a presque trois décennies. L’an dernier, 6 866 jeunes réfugiés ont eu accès à l’enseignement supérieur dans 51 pays par l’intermédiaire du programme DAFI, ce qui représente le nombre le plus élevé de bourses accordées en une année. La répartition régionale des bourses d’études reflète les tendances mondiales en matière de déplacement. En 2018, les boursiers DAFI venaient de 39 pays, les réfugiés syriens représentant le groupe le plus nombreux (36 %), suivis des réfugiés afghans (14 %), de ceux du Sud-Soudan (12 %), de Somalie (10 %), de République démocratique du Congo (5 %) et du Soudan (4 %). Les cinq principaux pays d’accueil des étudiants DAFI étaient la Turquie (12 %), l’Éthiopie (12 %), la Jordanie (11 %), l’Ouganda (7 %) et le Kenya (6 %), ce qui reflète également les mouvements mondiaux de réfugiés. « Ayant connu le déplacement, j’ai vécu et étudié dans une communauté d’accueil où les services de base, tels que l’éducation, étaient largement surchargés », a déclaré Foni Joyce, une réfugiée diplômée du programme DAFI qui est également coprésidente du Conseil consultatif mondial de la jeunesse du HCR. « Avoir accès à une bourse DAFI m’a aidé à réaliser mon plein potentiel. Cela m’a non seulement permis d’envisager un avenir meilleur, mais m’a aussi donné l’occasion de soutenir ma famille. Cela m’a aussi amené à réfléchir aux moyens de créer des emplois, plutôt que de devenir un simple demandeur d’emploi. » Le programme DAFI de bourses pour les réfugiés a été lancé en 1992 par le HCR et le gouvernement allemand et a soutenu plus de 15 500 jeunes réfugiés grâce à des bourses d’études supérieures dans 51 pays. Visant à soutenir les systèmes éducatifs nationaux, le programme donne la priorité à l’inscription des réfugiés dans les établissements publics d’enseignement supérieur, qui représentent 73 % de l’ensemble des inscriptions d’étudiants au programme DAFI. Les bourses d’études sont accordées dans le cadre d’un processus de sélection concurrentiel et couvrent les frais d’études et autres frais connexes. Dans le cadre de ce programme, le HCR et ses partenaires soutiennent également les élèves au-delà de l’inscription, par le biais d’un suivi, de cours préparatoires, de cours de langue et d’un soutien psychosocial pour éviter le décrochage. Le programme aide également les étudiants à faire la transition de l’éducation à la vie active en leur offrant des formations professionnelles, des stages et du mentorat, et en organisant des activités de bénévolat et de réseautage. Le nombre de bourses d’études DAFI offertes aux réfugiés étant limité par le manque de ressources, le HCR demande à un plus grand nombre d’États de franchir le pas et d’appuyer ce programme. Cette année, le HCR vise à augmenter le nombre de bourses d’études afin d’aider plus de 8 000 réfugiés à accéder à l’enseignement supérieur. Il a également élargi le programme pour inclure le Mexique, l’Afghanistan et la Somalie à la liste des pays participants, en réponse aux nouvelles situations de déplacement et de retour de réfugiés. Le programme DAFI a été largement financé par le gouvernement allemand, qui a financé 90 % de son budget total de 20,1 millions de dollars l’an dernier. Le HCR demande également un soutien accru pour permettre l’intégration des réfugiés dans des systèmes éducatifs nationaux de qualité dans les pays d’accueil des réfugiés. L’un des principaux objectifs du prochain Forum mondial sur les réfugiés, qui se tiendra en décembre 2019, sera de mobiliser un soutien en faveur de l’éducation, y compris au niveau de l’enseignement supérieur, ce qui constitue une occasion majeure de renforcer la réponse collective à la situation des réfugiés dans le monde.  URL:https://www.unhcr.org/fr/news/press/2019/10/5d97629ba/hcr-demande-soutien-accru-ameliorer-lacces-refugies-lenseignement-superieur.html  En Éthiopie, une jeune enseignante fait de l’égalité des genres dans et par l’éducation une réalité 2019-10-04  Lorsqu’elle était petite fille à Seydebir, village rural de la région de Semien Shewa, en Éthiopie, Tigist devait marcher pendant une heure pour aller à l’école. Quand elle était en primaire, elle devait marcher avec son frère chaque jour pour se rendre à l’école. Avant d’atteindre l’école, ils devaient monter et descendre une colline et traverser une rivière sous un soleil écrasant. Le chemin de l’école était source d’angoisse pour Tigist. Elle entendait souvent des histoires de filles qui s’étaient noyées dans la rivière ou qui avaient été violées en route. Une fille de sa famille proche avait été enlevée alors qu’elle n’avait que sept ans et n’était jamais rentrée à la maison. Aujourd’hui âgée de 20 ans, Tigist est une étudiante diplômée du Département de sciences intégrées à l’Université métropolitaine de Kotebe à Addis-Abeba. Dans le cadre de ses études, Tigist enseigne actuellement à l’école primaire de Netsanet Birhan. Elle s’occupe d’une classe de troisième année composée de 38 élèves, dont 24 sont des filles. Bien que les difficultés auxquelles elle a été confrontée en grandissant dans une région rurale puissent être différentes de celles que les filles rencontrent en zone urbaine, elle pense que les questions d’égalité des genres concernent tous les contextes. Tigist a participé à une formation sur la pédagogie sensible au genre dans le cadre d’un projet de l’UNESCO en Éthiopie. La formation a permis de renforcer les capacités des enseignants à mettre en place des processus d’enseignement et d’apprentissage qui encouragent la participation et l’implication des filles et des garçons sur un pied d’égalité, et qui tiennent compte des intérêts, des styles d’apprentissage et des besoins spécifiques des filles et des garçons. « J’ai appris à faire attention aux stéréotypes sexistes et à m’assurer que les principes d’égalité des genres et d’équité soient respectés à l’école », a-t-elle dit. Durant la formation sur la pédagogie sensible au genre, Tigist a appris que la représentation des filles dans les manuels scolaires contribuait à perpétuer les stéréotypes sexistes qui pouvaient nuire à l’apprentissage des filles et à leur confiance en elles. Elle a observé que les manuels scolaires, les notes, les interrogations et les exemples illustrés faisaient principalement référence aux garçons. « C’est quelque-chose que je n’avais jamais remarqué avant la formation », a-t-elle dit. Elle a souligné que les manuels scolaires renforçaient les stéréotypes sexistes sur les rôles liés au genre dans la société : « les manuels scolaires semblaient suggérer que les professions dans des domaines tels que l’ingénierie, la médecine et le pilotage étaient réservées uniquement aux garçons, de sorte que les filles pouvaient grandir en ayant le sentiment de ne pas pouvoir embrasser une carrière dans ces domaines. » Tigist a décidé de changer les choses. Lorsqu’elle a commencé à enseigner, elle s’est rendu compte que les filles n’aimaient pas trop jouer avec les garçons, et qu’elles étaient moins nombreuses que les garçons à participer en classe. Dans sa classe, Tigist accorde autant de place aux filles qu’aux garçons dans son enseignement ainsi que dans la préparation des questions d’examen. Elle fait en sorte que son enseignement tienne compte des deux sexes ainsi que des besoins des élèves qui pourraient avoir des troubles de l’apprentissage. Tigist explique que la formation l’a aidée à prendre conscience de chaque détail entourant les questions de genre. « En partageant mon expérience de vie, je dis à mes élèves que toutes les filles peuvent réaliser leurs rêves. » Le visage de Tigist s’illumine au moment d’évoquer son rêve de retourner dans son village un jour et d’offrir aux filles l’éducation qu’elles méritent. Elle prévoit de sensibiliser les communautés afin que les parents envoient leurs filles à l’école au lieu de les marier à un âge précoce. Elle souhaiterait également partager ce qu’elle a appris sur la pédagogie sensible au genre avec les enseignants de son école primaire. Le projet mené en Éthiopie vise à améliorer la qualité et la pertinence de l’éducation pour les filles adolescentes, et à faire en sorte que toutes les filles puissent avoir accès à un cycle d’éducation complet et y évoluer avec succès. Il est mis en œuvre par le Bureau de liaison de l’UNESCO en Éthiopie, dans le cadre du Partenariat UNESCO-HNA pour l’éducation des filles et des femmes. Dans le cadre du projet, l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique fournit un appui technique dans le renforcement des capacités institutionnelles pour l’intégration des questions de genre dans l’éducation, la pédagogie sensible au genre et la formation des enseignants.  URL:https://fr.unesco.org/news/ethiopie-jeune-enseignante-fait-legalite-genres-leducation-realite  L’UNESCO lance une initiative mondiale sur L’Avenir de l’éducation à l’Assemblée générale des Nations Unies 2019-09-27  L'UNESCO a lancé mercredi 25 septembre un projet phare intitulé L'Avenir de l'éducation qui vise à repenser la manière dont le savoir et l'apprentissage peuvent façonner l'avenir de l'humanité, dans un contexte de complexité, d'incertitude et de précarité croissantes. Présentée lors d’un événement de haut niveau qui s'est tenu dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, cette initiative vise à concevoir la manière dont le savoir et l'apprentissage peuvent contribuer au bien commun de l'humanité. Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO a rappelé que l’Organisation, chargée de piloter et de coordonner l’Agenda Éducation 2030 de l’ONU, entendait « le faire à partir de son ADN profondément humaniste qui ne saurait accepter de réduire l’éducation à une question technique ou technologique, ou encore à visée purement économique ». Assistaient au lancement de cette initiative, les Présidents de l’Éthiopie, Sahle-Work Zewde, du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, de la Bulgarie, Rumen Radev, ainsi que les Premiers ministres de la Norvège, Erna Solberg, et de l’Andorre, Xavier Espot.  « L'UNESCO a un rôle important à jouer dans l'élaboration d'une vision et d'une stratégie sur ce que devraient être le rôle et les objectifs de l'éducation », a déclaré Mme Zewde. « Cette nouvelle initiative fait entrer ce leadership intellectuel mondial dans une nouvelle ère. Face aux défis profonds et aux possibilités passionnantes qui s'offrent à nous, a-t-elle ajouté, nous avons l'obligation profonde d'écouter les enfants et les jeunes et de les faire participer pleinement aux décisions concernant l'avenir de notre planète commune. » Le professeur Arjun Appadurai (New York University et Hertie School de Berlin) a renchéri en estimant que « l'une des tâches essentielles des éducateurs au cours des prochaines décennies serait de renforcer la capacité des jeunes, des pauvres et des personnes en marge à imaginer, à anticiper, à se projeter ». Des éducateurs, des représentants de la société civile, de l’université, du secteur privé et des technologies de pointe, ont également exprimé leur point de vue sur les défis à relever, et les opportunités à exploiter en matière de politiques éducatives. La création d'une Commission internationale indépendante sur L'Avenir de l'éducation a été annoncée lors de ce lancement. Sous la présidence de Sahle-Work Zewde, elle sera chargée d'élaborer un rapport de référence sur le sujet à paraître en 2021. Pour la Directrice générale de l’UNESCO, « ce projet, c’est celui d’une conversation mondiale et d’un rapport sur l’avenir de l’éducation, qui mobilise les nombreuses et riches façons d’apprendre dans le monde, avec le regard résolument tourné vers l’avenir et enraciné dans les valeurs des droits humains, au service de la dignité de chacun ». Outre, Mme Zewde et M. Appadurai, les membres de la Commission sont : Masanori Aoyagi, Professeur émérite à l’Université de Tokyo, Patrick Awuah, fondateur et président de l’Université Ashesi (Ghana), Abdel Basset Ben Hassen, Président de l’Institut arabe des droits de l'homme, Cristovam Buarque, Professeur émérite à l’Université de Brasilia, Elsa Guerra Cruz, Fondatrice du Colegio Valle de Filadelfia (Mexique), Badr Jafar, PDG de Crescent Enterprises (Émirats arabes unis), Doh-Yeon Kim, président de l’Université scientifique et technologique de Pohang (République de Corée), Evgeny Morozov, écrivain, Karen Mundy, professeur à l’Ontario Institute for the Study of Education (Canada), António Nóvoa, ambassadeur du Portugal à l'UNESCO, Ngozi Okonjo-Iweala, président du conseil d’administration de Gavi L’Alliance du vaccin et de l’African Risk Capacity, Fernando M. Reimers, Professeur à la Graduate School of Education de Harvard (États-Unis), Tarcila Rivera Zea, Directrice exécutive du Centro de Culturas Indigenas del Perú, Vaira Vike-Freiberga, Présidente de la World Leadership Alliance/Club de Madrid, ancienne Présidente de la Lettonie, et Maha Yahya, Directrice du Centre Carnegie pour le Moyen-Orient (Liban).  URL:https://fr.unesco.org/news/lunesco-lance-initiative-mondiale-lavenir-leducation-lassemblee-generale-nations-unies